La naissance du syndicat Au début des années 2000, la représentation des sophrologues praticiens du domaine prophylactique et social était minoritaire au sein du Syndicat National des Sophrologues (*), les professionnels de santé formés à la sophrologie dans des champs d’application médicale étant plus fortement représentés. L’idée d’un autre syndicat axé sur une plus grande ouverture aux autres courants de la sophrologie, et sur l’idée de développer une véritable profession à part entière, a progressivement germé. C’est ainsi que, sous l’impulsion de Christian GAGNAIRE, un groupe de travail se constitue avec Brigitte PABIOU-BEAUFORT, Christian PABIOU, Sylvain MAZIMANN, Brigitte BRESSAUD, Florence RATAT, Jean-Claude BLANC, Christine EGLEME puis Christian LAUER par la suite, pour mener un travail de réflexion sur le métier de sophrologue, et poser les bases d’un syndicat de professionnels, son organisation, ses premiers statuts, son règlement intérieur et son logo. Hélène LEROY-SANTERRE contribua à la constitution officielle du syndicat sur les fonds baptismaux, en assurant une présidence provisoire, reprise ensuite par Bernard SANTERRE pendant 6 années consécutives. Le Syndicat des Sophrologues Professionnels a été officiellement proclamé en assemblée constitutive le 16 juillet 2003, lors de la première Université d’été des Ecoles de la CEPS, (groupement devenu la FEPS) au Château de Goutelas à Marcoux dans la Loire près de Boën. Ce lieu n’avait pas été choisi au hasard. Cette demeure bourgeoise en forme de H (comme Humanisme), est le lieu d’où était parti à la Renaissance, un mouvement humaniste de portée européenne sous l’influence du Juge Papon, et lieu inspirant du premier grand roman du 16° siècle de même portée, écrit par Honoré D’Urfé : L’Astrée. Le Syndicat des Sophrologues Professionnels a voulu s’inscrire dès le départ dans cette longue tradition humaniste. (* ) tous sophrologues caycédiens